samedi 19 juillet 2008

J’ai un nouveau copain. C’est un avocat. Oui madame !

Oh quelle blagueuse cette Magou ! Vraiment !

Alors on en a tous entendu parlé mais l’a-t-on testé ? eh bien j’ai testé pour vous : la graine d’avocat immergée dans l’eau. L’expérience peut plaire aux enfants mais je me dois de vous prévenir, ils
L’avocat s’ouvre en deux pour amorcer
la pousse de sa racine au bout de 2 semaines et demie

devront s’armer de patience, sinon gardez l’expérience des lentilles pour les plus pressées, ça a toujours son petit effet.
L’avocat prend son temps. Ci-joint quelques photos. Il est temps aujourd’hui de le mettre en terre.











Au bout d’un mois, une belle racine !





Petite racine a bien grandi et l’avocat pointe le bout de son nez !
Pour information, l'avocat qui appartient à la famille des Lauracées, est originaire d'Amerique centrale, du Mexique plus précisement. Il fut ramené par les Espagnols comme arbre ornemental, en Californie, en Floride puis en Afrique du Sud et plus récemment en Israel. Les Francais sont de grands mangeurs d'avocats. Nous l'importons depuis l'Israel et l'Afrique.
Riche en lipide ( mais des bons lipides, bons pour le corps et l'organisme grâces aux lipides insaturées qui permettent de faire baisser le taux de cholesterol dans le sang) il faut toutefois éviter la mayo qui va avec....hai hai hai

vendredi 18 juillet 2008

Bon ! Finis de rigoler ! C’est le temps des récoltes !

Oui il y a les balades et les cueillettes mais il faut prendre soin de ces petites fleurs enlevées à leur milieu.

Vous connaissez l’Achillée ? Avec sa copine l’Alchemille elles forment une belle paire pour nous ! les femmes ! Désolée les gars.

Comme vous pouvez le constater, la photo a été prise plutôt pour madame la squatteuse d’ombelle (de fausse ombelle) qui se fait dorer la pilule…pendant que la fourmi s’active comme un ouvrier d’Areva qui sent une fuite, j’ai nommé la sauterelle. Oui je sais, la fable parle d’une cigale, mais elle avait l’air tellement peinarde que l’amalgame n’était pas difficile.

Bref, revenons à notre fleur. Achilea millefolium de la famille des composées.Elle fleurit de mai à août selon l’altitude. Au 1er juillet, elle était rare à 800 mètres, vers le 11 elle était abondante mais encore absente à 1400. Tout ceci toujours sur le plateau ardéchois. J’y retourne le 24 juillet où je pense compléter ma récolte à 1400.
La cueillette se fait bien sur loin des grosses traces de pollution, loin des centrales nucléaires et plus particulièrement celles de la Drôme.
L’achillée dégage un parfum subtil très agréable. La fausse ombelle est blanche ou parfois rose.( la petite fleur est en faite une réunion de fleurs en capitules et les pédoncules ne partent pas du même endroit). Récoltez les sommités fleuries, prenez une paire de ciseaux elle est parfois coriace.
Le séchage est simple. Moins quand vous êtes en camping mais « Magou la débrouille » est là. Hop journaux étendus sur les sièges de la voiture, le tableau de bord, et sur les tapis…bien étendre les plantes pour ne pas qu’elles se chevauchent, laisser entrouvert les vitres et mettre la voiture à l’ombre. Tout ceci est dans l’idée d’être en camping, sinon vous ferez beaucoup mieux à la maison.
Une fois sèche, vous pouvez la stocker dans un sac en kraft. La tisane d’achillée et d’alchémille se boit trois fois par jours, 10 jours avant les règles pour calmer tous ces symptômes enquiquinants. (Mais non j’suis pas énervée p’tit con !)

Il existe une autre forme pour prendre la plante. C’est l’alcoolature. Mais qu’est ce que c’est ça? c’est le produit obtenu après macération d’une plante dans de l’alcool à 60 ° ( éthanol) après 21 jours. La part est de 1/5 : 1 part de plante pour 5 part d’alcool.

Réduire le volume des plantes en ciselant comme on le ferait avec du persil. Peser, mettre en pot et ajouter l’alcool. Cela doit recouvrir les plantes : si ce n’est pas le cas, hachez à nouveau la plante ou rajoutez un peu d’alcool. La posologie est de 30 gouttes 3 fois par jours. Dans l’idéal, il faut mieux commencer au 14éme jour de son cycle. Je fais la macération dans un pot à confiture et j’ai récupéré un flacon de fleurs de Bach avec le bouchon à dose gouttes
.

Ici c’est de l’alcoolature d’alchémille ( feuilles) :

jeudi 3 juillet 2008

le temps des balades fleuries en "haute ardèche"

Le suc des Coux 1531 m d'altitude

Bien sur la "haute ardèche" n'est pas un département comme l'est la Haute Loire. C'est juste une petite appelation pour parler du plateau ardéchois. Cette région se distingue pourtant bien du reste du département, ne serait ce que pas la température avec une différence d'au moins 5 °.

Les amateurs du plateau, vous parleront du Gerbier de jonc, de la cascade du Ray pic, du lac d'Issarles, de Coucouron ... cette fois ci j'ai voulu tenter l'aventure en découvrant Les Coux.

Tout à commencé au Bar de St Eulalie " le bar de l'avenir" pour être précise. Vue sur les Coux, je me suis dis que la pythie du bar de l'avenir me proposait d'aller y faire un tour. Non je plaisante bien sur, mais je m'y decidais à m'y rendre le lendemain.


Tout à gauche, on peut appercevoir le Gerbier de Jonc et à droite les Coux.


Départ de St Eulalie. On m'a conseillé de couper par un sentier non inscrit sur la carte, que j'ai dessiné en rose pour rejoindre le sentier marron. (pas trés lisible ma carte !!! mais en vente à l'office du tourisme pour le prix défiant toute concurrence de 2€ 50, j'ai bien dis 2€50)



Malheureusement j'ai eu bien du mal à trouver le raccourci.


Aprés le petit pont qui traverse la Loire derrière Ste Eulalie, on ne m'avait pas précisé de quel côté partir.



Aprés être partie tout droit et m'être enbousée jusqu'à la cheville, j'ai fait demi tour, pour suivre la Loire afin de remonter un peu plus loin...bon ici je passe les détails mais j'ai du franchir une vingtaine de barrières en tout genre, électriques, barbelées, doubles...une chose est sure, les champs du plateau sont bien gardés. J'ai du éviter des troupeaux de vaches protegeant leurs veaux...pour enfin retomber sur le sentier marron qui était en faite une petite route goudronnée...mouaih !

Je n'ai pas tardé à perdre à nouveau le sentier. En fait, j'ai suivi un sentier marqué jaune et blanc depuis la D122 et puis il a fini en queue de pelle ( même si je sais pas trop ce que ça veut dire). Bon je suis pas perdue non, non, non ! Petite pause déjeuner.


Du coup, comme mon objectif était quand même assez visible, (les Coux) j'ai coupé une nouvelle fois à travers champs. Pas simple de marcher en essayant d'eviter les plans de myrtilles, de callunes et de genévriers. Ce dernier à la fâcheuse tendance, de s'étaler en déployant des racines trés consèquentes cachant le sol et les rochers qui jonchent le sol. Attention alors aux chevilles. Mais j'ai été récompensé par ma patience et mon escalade.



un peu d'escalade...


...et détente au sommet


Arnica et ses copains

A savoir que le suc des Coux est un vrai site d'escalade mais sur l'autre versant où se trouvait certainement le sentier que je cherchais.

Et pour information, il fallait bien continuer tout droit aprés le petit pont en traversant les champs où le foin venait d'être coupé... note pour la porchaine fois !

jeudi 19 juin 2008

Mais ! c'est la saison des fèves !

Ben oui ! les fèves. Pas celles qu'on trouve dans les galettes, enfin on les trouvait jadis mais aujourd'hui on le sait, elles ont été remplacées par d'autres fèves pas trés comestibles.

Bref. La fève se recolte de juin à juillet (à peu prés selon les regions).
Alors comment consommer ces delicieux petits legumes.
Tout d'abord il faut écosser bien sur les gousses. Jusqu'ici rien de bien compliqué ni de trop long. Mais beaucoup de déchets. Rapport déchets- légumes.

Ensuite, la misson n'est pas des moindres, il faut ebouillanter 5 minutes les fèves pour en retirer la peau coriace. C'est ici qu'il faut être patient. Aprés avoir ébouillantées les fèves, passez les sous l'eau froide. Ensuite armez vous d'un couteau et entaillez la fève. Faire une pression sur la fève pour la sortir alors de son "cocon".

Bon là encore une fois, un rapport déchets- legumes assez sympathique :


Et là ! maintenant, faites place à votre imagination. Pour ma part, j'ai fais revenir un oignon, les fèves, un peu de poivron rouge, d'ail et j'ai ajouté de la quinoa préalablement cuite dans de l'eau salée. Un petit régal "from behind the fagot". Bon Appetit !

mercredi 11 juin 2008

Toni Ungerer


C'est de saison aussi la culture.
Bon alors c'est pas vraiment Underground, c'est pas le petit artiste du coin mais c'était l'exposition du moment.
A Lyon, on entend parler que de Keith Harring mais il y a une vie autour du musée d'art contemporain; la bibliothèque de la Part dieu. Oui, d'accord pas trés engageant mais les expositions y sont toujours étonnantes.
Finie depuis le 7 juin, l'exposition proposeait donc des oeuvres de Toni Ungerer qui travailla beaucoup pour les enfants ( à l'imparfait mais il est pas mort le Bonhomme). Entre autres le magnifique dessin animé "les trois Brigands" d'aprés l'oeuvre de Ungerer.
A faire découvrir d'urgence à vos enfants. Ca change du Walt disneys traditionel !
Sinon Ungerer c'est aussi de la publicité et des planches de dessins :

























Cuiellette à Sceautres en Ardèche

Melisse et beignets de fleurs sureau

maison adossée à la roche de Sceautres
Malgré le temps froid et un soleil timide, nous nous sommes aventurés sur le sentier géologique de Sceautres. Le village est construit autour d'un rocher volcanique.

Notre but était de cuiellir quelques plantes médicinales.
Nous avons trouvé de la melisse, serpolet, thym et fenouil.
Petite erreur de parcours la melisse se ramasse en fleurs ou au début de sa floraison....mais y'a plus de saison ma bonne dame ! Celle ci était trés jolie mais sans fleurs. Ceci dit on peut en faire une eau de melisse...un petit digestif ! attention je n'ai pas encore essayé. J'en parle à Anne et on vous tient au courant du résultat de la recette. La voici :
1 litre d'eau de vie ou d'alcool à 80°
50 g de mélisse
5g de cannelle en poudre
10g de girofle
15g de coriandre
15g muscade
10g d'angélique (racine)
15 gr de zeste de citron

il y a d'autres recettes mais c'est avec des feuilles fraiches. Les notres ne le sont déjà plus !









Cueillette de la melisse






Nous avons également cuiellis des fleurs de sureau pour en faire des beignets.
Une première assez reussi
Nous avons suivi cette recette :
200g de farine, 10cl d'eau tiède, 10cl de bière blonde, 5g de levure, 30g de sucre et un oeuf.
Mettre la levure dans l'eau tiède. Séparez le jaune du blanc. Mélangez l'eau levurée, la farine, le jaune d'oeuf, le sucre puis la bière. Laissez 2 heures à température ambiante. Au moment de faire cuire vos beignets, montez le blanc en neige et l'incorporer à la pâte.


Je mettrai un peu plus de sucre dans la pâte. Sinon le goût est étonnament parfumé.
Le sureau est en fleur de mai à juin.

lundi 26 mai 2008

Randonnée dans le Diois 28 avril

Petit bonheur !
La vallée de la Borne dans le Diois dans le parc naturel du Vercors.
L'histoire est belle : Pour sauver la vallée de la chasse et de futures constructions routières, un groupe de personnes( une centaine je crois) s'unit pour faire l'acquisition d'un domaine montagnard " La Tour". 137 hectares de terrain acquit en 1992, qui vascillent entre 1100 à 1800 metres d'altitude.
Aujourd'hui on constate le retour du loup, du lynx, du renard, du chamoix, du chevreuil et du cerf.
C'est la vallée la plus à l'est de la Drôme.
Le massif le plus septentrional des préalples du sud ce qui lui vaut d'être un lieu de transition entre les influences méditérrannéenes et alpines.
Le sol est à dominante calcaire.
Dans la vallée de la Borne on y trouve du thym, de la lavande, du buis...
Plus en hauteur on trouvera des hêtres, des sapins et des pins à crochets.
Halte pour la nuit au refuge de la Tour et Hop sac à dos ! en route pour le Jocou:
1er etape : se rendre sur la crête
Nous traversons pour cela une forêt de pins par un chemin caillouteux trés en pente, nous atteindrons par la suite le semi pallier fait d'une trés belle prairie jonchée de jonquilles, de gentianes printanières, de pensées des alpes.


Gentiana verna, Gentiane printanière

Narcisse jaune
Pensées des alpes
Une bonne grimpette...et c'est la crête




2eme etape c'est que du bonheur. mais avis à ceux qui ont le vertige !

Nous suivons le crête jusqu'au Jocou ....


...avec une montée ardue dans les rochers

Et la dernière ligne droite pour une récompense exceptionnelle


De l'autre coté nous avons une vue imprenable sur les fameuses sucettes de Borne. On les appelle aussi les aiguilles.

Il y a120 millions d'années ( rien que ça! ) se trouvait ici une mer tropicale peu profonde chaude et trés peuplée. Voici une petite explication de la formation de ces aiguilles : Lorsque les êtres marins meurent leur coquilles s'accumulent dans les fonds et sont recouverts par des sediments de roches. L'accumulation se poursuivant, donne naissance à une couche de terrain. Par des mouvements de compression, les couches de terrain dures et tendres se trouvent plissées et dréssées à la verticale. Enfin sous l'effet de l'érosion, les couches tendres disparaissent. Seules restent les dures qui forment les sucettes actuelles.




De plus prés.